LA PAROLE AUX VISITEURS
200 objets pour 200 ans
Participez à la première exposition participative du Musée ! Dès le 1er mars 2025 et jusqu’au mois de décembre 2025, le musée vous dévoile ses réserves et invite à une découverte inédite. 200 objets seront présentés au public via les réseaux sociaux et le site internet du Musée, retraçant deux siècles d’histoire : fragments de céramique, peintures de Salon, artefacts venus des archipels du Pacifique ou encore trésors des côtes de la Manche.
Quelles sont celles qui vous intriguent, vous étonnent, vous intéressent, vous touchent, vous impressionnent ? Pour les révéler, il suffit de voter !
En partageant vos préférences, vous participez à la construction d’une exposition participative qui mettra en lumière les objets plébiscités. Deux œuvres seront élues chaque mois et présentées en 2026 au sein du Musée. Votre regard et vos choix contribueront à une rétrospective collective de ces deux siècles d’histoire.
Comment voter ?
Sur Instagram
1. Rendez-vous sur la story à la une intitulée « Vote + nom de la thématique ».
2. Likez vos œuvres favorites directement dans la story.
3. Chaque semaine, une relance sera publiée en story pour vous rappeler de voter.
Seuls les « J’aime » déposés sur les stories à la une des œuvres seront pris en compte. Les réactions sous le post général (j’aime, commentaires, messages) ne seront pas intégrées au comptage.
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2. Chaque semaine, une relance sera effectuée via un repartage de la publication.
3. Attention, seul un like sur la photo de votre choix sera comptabilisé. Un « J’aime » sur le post général ne suffira pas.
Les œuvres élues en mars
Grimace
Tête de bébé pleurant, Pierre Sauvage
Ce buste représentant un bébé en pleurs est un tirage réalisé grâce au physionotype, une invention de 1834 du boulonnais Frédéric Sauvage (1786-1857). Cette machine conserve la trace du visage qu’on y insère et permet d’en faire des répliques en plâtre rapidement et à moindre coût. Sa promotion par l’inventeur et sa famille assure son succès, en France et ailleurs. Si Frédéric Sauvage immortalise le visage de cet enfant en 1835, il s’agit probablement ici d’un tirage ultérieur réalisé par son neveu Pierre Sauvage (1821-1883).
Rêveries silencieuses
Quinze ans, Jenny Weyl
Emilie Jenny Weyl (1851-1933), artiste principalement connue pour ses sculptures exposées régulièrement au Salon de 1876 à 1900, réalise en 1887 un buste en marbre intitulé Quinze ans. Le musée de Boulogne en conserve une version ultérieure en bronze. Une sérénité et une impression de calme se dégage de cette jeune fille, représentée à mi-buste. Ses yeux clos, la tête penchée et la bouche entrouverte peuvent même laisser penser qu’elle est paisiblement assoupie.
Les œuvres élues en avril
ATTENTION AU CHIEN
Statuette du dieu Anubis
Cette statuette réalisée entre le XIe et le IVe siècle avant notre ère représente Anubis, dieu de la momification dans les croyances égyptiennes. Utilisée dans un contexte funéraire, elle veille sur les défunts dans leur voyage vers le Douât, l’au-delà. Anubis revêt ici la forme d’un canidé, chacal ou chien, avec une bandelette autour du cou. Sa robe d’un noir de jais est la couleur associée aux terres fertiles des bords du Nil, propices à un retour des récoltes assimilé dans l’Egypte antique à un retour à la vie.
NŒUD DE VIPÈRE
Rouelle mérovingienne
Cette rouelle de bronze datant du VIIe siècle provient d’une nécropole mérovingienne de Leulingen-Bernes, dans le Pas-de-Calais. Ce disque finement ouvragé remplit plusieurs fonctions. Suspendu à la ceinture par les appendices du dessus, on y accroche les objets utiles au quotidien, clés ou peignes par exemple. On l’utilise aussi parfois comme ornement, expliquant la triscèle formée par les trois têtes de monstres en son centre. Il s’agit peut-être enfin d’une amulette visant à protéger son porteur des mauvais esprits et des maladies.
Les œuvres élues en mai
LA VIE EN COULEUR
Fibule mérovingienne
Cette fibule provient d’une tombe mérovingienne de femme, retrouvée sur le site de Marquise-Hardenthun, dans le Pas-de-Calais. Accessoire utilisé de l’Antiquité au début de la période médiévale, elle sert de broche permettant d’attacher les extrémités des vêtements. Ici, la fibule prend la forme d’un disque octogonal de bronze et de platine recouvert d’une feuille d’or dans lequel sont enchâssées verroteries rouges et bleues. La richesse des matériaux témoigne probablement du statut social important de la défunte.
FESTINA LENTE
Sculpture de tortue en bronze
Cette sculpture de tortue en bronze, provenant du Japon, est un legs de l’amiral Albert Huguet (1857-1930). Né à Boulogne-sur-Mer, cet officier de marine contribue à enrichir les collections océanienne et asiatique du musée de sa ville natale grâce aux objets ramenés de ses missions dans l’océan Pacifique. Cet animal finement détaillé est peut-être un okimono, statuette de métal représentant les dieux ou la faune japonaise. Certains, destinés à la décoration des maisons, sont créés pour le marché intérieur. D’autres sont spécifiquement réalisés pour les Européens, fascinés par ces objets qu’ils découvrent lors de la reprise des relations commerciales entre le Japon et les nations occidentales pendant l’ère Meiji, entre 1868 et 1912.
200 ans de passé
… et si on parlait d’avenir ?
Le musée est un espace vivant, un lieu de rencontre et de compréhension du monde qui nous entoure qui ne cesse de se réinventer au fl du temps. À tous les âges de la vie, de génération en génération le musée est un lieu de transmission, d’inspiration, ouvert et accessible à tous. Pour découvrir une exposition, réfléchir, rêver, partager un moment, faire une pause… le musée ouvre grand ses portes pour célébrer ses dix fois 20 ans. Rejoignez-nous pour partager 200 ans d’héritage, et surtout, imaginer l’avenir ensemble !
UN MUSÉE EN MOUVEMENT
EXPOSITION PERMANENTE
Mondes arctiques
Le musée initie un réaménagement de son parcours permanent et repense un nouvel espace dédié au Grand Nord américain. De l’Alaska au Nunavut, de nouvelles acquisitions viennent enrichir un parcours dédié aux richesses des cultures autochtone arctiques.
Nouvelles salles à découvrir dès le 5 juillet 2025 (1er étage)
Une histoire en mouvement
De 1825 à 2025, découvrez la vie du musée en images. De l’ancien séminaire au château, d’expositions en expositions, les collections témoignent de mille histoires.
Espace photographique à découvrir en décembre 2025 (1er étage)
Des salles d’exposition en chantier !
Les salles d’exposition du premier étage du musée seront en chantier du 3 mars au 4 juillet 2025 inclus pour préparer un nouvel accrochage.
PUBLICATION
Regarder le monde La série « Regarder le monde » est un nouveau projet éditorial. Ce guide des collections se déclinera en plusieurs volumes. Le premier volet Comme un reflet d’opale met à l’honneur le territoire du Boulonnais. Mêlant essais, notices d’œuvres et témoignages, cet ouvrage retrace la construction du Boulonnais du 19e siècle à nos jours : développement du tourisme, industrialisation, dévotions maritimes, enjeux écologiques…